Bien choisir sa sangle de yoga
La sangle de yoga fait partie des accessoires de yoga basiques. Le but de la discipline étant d’étirer et d’assouplir l’ensemble du corps, la sangle offre un support solide pour faciliter cet objectif. Elle s’avère bien utile comme premier matériel pour débutant yogi. C’est votre cas ? Elle vous aidera en maintes occasions pour prendre confiance sans risque de blessure. Vous êtes intermédiaire ou confirmé ? Elle permet de se caler et d’ajuster son alignement sur les postures difficiles. Prenez connaissance de ses avantages, sachez comment la choisir et découvrez quelques asanas avec sangle.
Les avantages d’une sangle de yoga
Cette lanière de coton est souvent évoquée et fortement conseillée par les professeurs. Sa longueur ajustable par une boucle de réglage autorise tous les types de yoga et toutes les morphologies. Au cours de vos exercices de yoga, vous découvrirez sans nul doute de nombreux usages en fonction de vos besoins. Voici les raisons premières d’utiliser une sangle de yoga et comment elle améliore votre pratique en position couchée, assis ou debout :
- accompagne l’étirement de manière progressive et douce ;
- accentue le renforcement musculaire ;
- compense un manque de souplesse ;
- peut s’utiliser en échauffement ;
- décuple les effets de l’asana en minimisant les risques de blessures ;
- donne plus de précision aux mouvements ;
- limite l’inconfort en soutenant les flexions ou les torsions ;
- permet de maintenir la posture plus longtemps en donnant un point d’ancrage ferme ;
- offre un prolongement au corps pour aller plus loin dans l’asana ;
- contribue à un bon alignement en évitant de trop forcer ;
- aide à maintenir une posture d’équilibre ;
- intensifie l’apprentissage, stimule la progression et le perfectionnement de la discipline.
Choisir sa sangle pour le yoga
Cet objet peu encombrant est proposé en de nombreuses déclinaisons, ce qui ne facilite pas le choix. Voici quelques informations utiles pour vous orienter dans votre achat de sangle de yoga. La longueur standard est de 2.50 m sur 3,8 cm de largeur. Pour les personnes de plus d’1,80 m, préférez une longueur de 3 m. Vous avez aussi possibilité d’opter pour une sangle de 2,5 cm de largeur. La boucle de réglage coulissante est à préférer en métal, plus sûre que le plastique ou le velcro. La matière de la lanière est plus souple, plus solide et plus confortable en coton qu’en matière synthétique. Si vous préférez un matériau écologique, vous pouvez facilement trouver une sangle en coton bio.
Info pratique : certains tapis sont vendus avec une sangle pour les porter. Cette sangle n’est pas du tout adaptée pour les postures. Par contre, on peut très bien utiliser sa sangle de posture pour porter son tapis. Voici comment : faites une boucle à chaque extrémité de la sangle (vous devrez faire un nœud pour une des boucles.) que vous enfilez sur chaque bout de votre tapis roulé. La partie du milieu fait ainsi office de bandoulière sur l’épaule. Pour dérouler votre tapis, faites coulisser les deux boucles (que vous n’aurez à priori jamais besoin de défaire, même pour vos postures).
Utiliser la sangle pour des exercices de yoga
Votre enseignant vous guidera pour vos différentes postures, mais voici quelques exemples de réalisation d’exercices. Souvenez-vous que le yoga n’est pas axé sur la performance, donc patience et bienveillance sont vos mantras !
1. Paschimottanasana, la pince assis
Assis, dos droit et jambes jointes et tendues, faites une flexion avant au niveau du bassin. Ici, vous êtes censé attraper vos orteils et poser votre front sur les genoux. Hum, vous n’y êtes peut-être pas tout à fait… C’est là que vous remerciez votre sangle d’exister. Elle vous permet d’échauffer doucement les muscles et de vous rapprocher jour après jour de l’objectif. Alors, pliez les genoux pour placer la sangle sous les pieds, en la maintenant fermement de chaque main. Tendez les jambes et penchez le buste. La sangle ici permet de concentrer l’étirement là où il faut, c’est-à-dire dans la partie postérieure du corps, sans solliciter les lombaires.
2. Navâsana, la posture du bateau à l’aide de la courroie
Toujours assis, levez les jambes tendues et dos droit, tenez-vous en équerre sur les fessiers, tel un fier esquif. Pas question de courber le dos qui reste droit comme un I. Il y a de la houle ? Pour tenir le cap dans la posture (et en faire profiter vos abdos) , glissez la sangle sous vos plantes de pieds et agrippez chaque extrémité comme les rames de votre bateau. Tendez bien les jambes. Pensez à allonger le dos et la nuque et à ouvrir la poitrine. Hissez les voiles !
3. Janushirasana, la demi pince tête au genou
Assis, la jambe gauche tendue et la droite pliée vers l’intérieur, pied contre la cuisse gauche, essayez de vous pencher en avant, dos droit. Comment ça, votre front ne touche pas votre cuisse ? Vite, une sangle que vous passez sous votre pied gauche et que vous tenez fermement de vos deux mains. En expirant, approchez progressivement votre buste de votre jambe, dos droit, pied flex. Non, votre front n’est pas encore posé sur votre cuisse, mais en attendant, vous ne vous blesserez pas. Quittez cette position avant de recommencer avec l’autre jambe.
4. Gomukhâsana, la tête de vache avec une sangle
Passez votre main droite dans le dos par-dessus votre épaule droite pour retrouver l’autre par le bas. Pas moyen qu’elles se touchent ? Prenez une extrémité de votre sangle dans votre main droite et passez-la derrière votre dos. Attrapez de la main gauche l’autre extrémité de la sangle. Petit à petit, patiemment, vous arriverez à rapprocher vos mains. Quittez la posture puis recommencez en inversant les bras. Notez qu’il y a parfois une grande différence d’amplitude entre les deux bras.